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_Définition : Protection des données professionnelles

Les règles à respecter lors de la collecte, du traitement et de la conservation des données sont clairement définies par la loi Informatique et Libertés. Cette loi établit l’ensemble des mesures législatives et réglementaires visant à garantir l’anonymat des informations nominatives contenues dans certaines catégories de documents, en particulier les fichiers et les enquêtes statistiques.


DEVIS ARCHIVAGE


Pourquoi protéger les données professionnelles ?

Les informations que tout organisme ou société traitent, collectent et conservent, au cours de l’exercice de leur activité, doivent être protégées, car elles relèvent de la vie privée. Leur divulgation est susceptible de porter atteinte aux droits et libertés des personnes concernées.

Quels sont les principes de la protection des données professionnelles ?

Les principes à respecter lors de la collecte, du traitement et de la conservation de données personnelles sont clairement définis par la loi informatique et libertés. Cette législation à respecter, prévoit également un certain nombre pour les personnes dont les données professionnelles ont été recueillies.

Bon à savoir : le respect de ses principes permet d’accomplir auprès de la CNIL toutes les formalités obligatoires (Déclaration d’un fichier, désignation d’un délégué à la protection des données (DPO), changement ou modification d’une déclaration, transfert de données hors UE ou bien notification d’une violation de données personnelles…)

 La CNIL, organisme de protection des données personnelles, accompagnant l’innovation tout en préservant les libertés individuelles, a établie 5 principes clé qui sont :

  • La finalité : l’utilisation et le traitement des données devant s’inscrire dans une finalité bien définie et précise. Cette dernière doit être déterminée, légitime, explicite et respectée. Car elle permet de déterminer la pertinence des données personnelles recueillies et de fixer la date du fichier des données. Pour bien la définir, il convient de s’interroger sur l’utilité du fichier ainsi constitué, comme sur sa légitimité vis-à-vis des missions et des droits et libertés des personnes concernées. L’intention étant de rendre cette finalité compréhensible par tous
  • La pertinence : les informations collectées doivent être pertinentes et strictement nécessaires à l’objectif poursuivi par le fichier constitué. Il s’agit ici du principe de minimisation de la collecte. Rien ne sert de collecter plus des données que ce dont il s’avère nécessaire d’avoir besoin. À noter également dans ce cadre, que certaines données bénéficient d’une protection particulière, comme c’est le cas des « données sensibles. »
  • La conservation : dès lors que l’objectif poursuivi par la collecte est atteint, il est inutile de conserver des données. Elles doivent être détruites. Et une durée de conservation est définie.
  • Les droits : les droits des personnes doivent être respectés. Les personnes concernées disposent de droits afin de garder la maîtrise de leurs données. (Le droit à l’information, le recueil du consentement, le droit d’opposition, d’accès ou de rectification)
  • La sécurité : il est question d’ici de garantir la sécurité des données et éviter toute divulgation à des tiers non autorisés. Ces mesures pourront être déterminées en fonction des risques pesant sur ce fichier (sensibilité des données, objectif du traitement…)

Qu’en est-il du REGPD pour les entreprises ?

RGPD protection donnees professionnelles

Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD dit aussi GDPR) est entré en vigueur à la fin du mois de mai 2018. Il incite les organismes et les entreprises, collectant et gérant des données à caractère personnel, à respecter la législation en matière de protection des données. Cette obligation de conformité vise à harmoniser l’application et le respect de la loi au sein de l’Union européenne. Des nouveautés en termes de droits des personnes physiques à consolider, de renforcement des pouvoirs des autorités européennes ou l’élargissement des responsabilités pour les entreprises concernées par la législation en vigueur.

Le RGPD implique également la nomination obligatoire d’un délégué à la protection des données pour les entreprises du secteur public, pour les entreprises dont l’activité principale conduit à assurer un suivi systématique et à grande échelle des personnes (profilage), ou dont l’activité principale est attenante à des traitements à grande échelle de données sensibles (politiques, religieuses, ethniques, biométriques, sanitaires, judiciaires, etc.) ou relative à des condamnations pénales et certaines infractions.

En cas de violation de données, les entreprises doivent obligatoirement en faire la notification auprès de la personne concernée. Elle doit être faite dans les plus brefs délais lorsque cette violation est susceptible d’engendrer un risque élevé pour les droits et libertés de la personne physique.


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_Définition : Fonds d’archives

Le fonds d’archives désigne l’ensemble des documents produits ou reçu par une entreprise dans le cadre de son activité. Caractérisé par deux éléments principaux : il se constitue de documents ayant une même origine ; chaque document est classé, archivé et conservé pour servir de suivi et de preuve de l’activité.

_Définition : Classement

Action de classer. Pour le documentaliste, c’est l’opération qui consiste à ranger des documents d’archives en respectant un ordre intellectuel et physique prédéfini (on parle ici de fonds d’archives) c’est-à-dire en respectant la provenance, l’intégrité et l’ordre originel .


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Pour l’archiviste en entreprise, il s’agira, de manière plus conventionnelle et en cas d’impossibilité d’application du principe précédent, d’effectuer un classement selon des critères chronologiques, numériques, alphabétiques, etc…
Le classement aboutit à la constitution des unités d’archivage, à leur indexation et à leur rangement dans les containers ou sur des rayonnages. Il conditionne, enfin la rédaction de l’inventaire permettant de les retrouver.

Pourquoi classer ses archives ?

L’archivage est avant tout une obligation légale. Toutefois, cette tâche ne se réduit pas à son caractère obligatoire, bien au contraire elle peut être perçue comme une opportunité pour mettre de l’ordre dans les archives, sachant qu’un document est plus facilement retrouvable et accessible dès lors qu’il est archivé. Quant à l’obligation légale proprement dite, la loi est claire à ce sujet : tout organisme ou entreprise produisant ou recevant des documents doivent non seulement les conserver, mais les conserver “en bon état, ordonnées et accessibles” (cf. article 1, §1 de la Loi sur les archives du 24 juin 1955, modifiée par la Loi du 6 mai 2009) Cette réglementation constitue la base même de l’archivage à réaliser dans le respect de la réglementation. Quelle que soit la forme ou le support des archives, ces dernières doivent être traitées, classées et conservées comme telles. C’est une obligation légale à respecter.

Aussi, le classement des archives est une nécessité vitale, surtout en cas de besoin de consulter un document ou bien en cas de litige ou de contrôle de la part de l’administration fiscale par exemple. À tout moment les documents probants et attestant de l’activité de l’entreprise doivent être accessibles.

classement des archives physiques

Enfin, il existe de nombreux avantages à classer le fonds des archives. Le classement des archives apporte une certaine transparence et favorise ainsi l’accès aux documents. En outre, la gestion et la conservation des documents s’en trouvent grandement améliorés. Enfin, le fait de classer les documents selon leur nature et dans le respect des durées légales de conservation contribue non seulement à assurer la protection des informations sensibles, mais aussi à faciliter en définitive la prise de décision.

Comment classer ses documents ?

Le classement des archives revient à attribuer une place précise pour chaque document. Que ce soit des factures, des fiches de paie, des relevés de banque ou tout autre document administratif, comptable ou fiscal, les documents d’archives doivent être rangés selon 3 niveaux hiérarchiques qui sont :

  • Le bureau pour les archives courantes et autres documents en cours d’utilisation
  • Un local ou pièce de conservation dédié à l’archivage des documents de références et sensibles
  • Un endroit davantage éloigné réservé aux archives

Il est également vivement conseillé de référencer chaque document archivé. Il s’agit ici de bien nommer ou donner un intitulé pour chaque document et selon leur nature. Le classement permet ainsi de conserver dans les meilleures conditions les documents, aussi bien les documents papier que les archives électronique.

Quant aux moyens techniques et équipements, ils sont tous aussi indispensables pour assurer la réussite d’un bon classement. Sachant que le mobilier et les accessoires de classement représentent un investissement nécessaire et incontournable, ils s’avèrent assez souvent peux coûteux et surtout, ils sont durables.

Qu’est-ce qu’un plan de classement ?

Le plan de classement permet d’organiser de structurer et de classer les documents d’archives. Ce procédé de classification sert à gérer efficacement les archives, en les organisant de manière systématique et durablement. Il existe différents types de classement dont voici les principaux :

  • Le plan de classement alphabétique
  • Le plan de classement numérique
  • Le plan de classement thématique

Les critères d’efficacité d’un plan de classement sont les suivants :

  • L’accessibilité
  • La mise à jour
  • L’épuration
  • La fiabilité

Voir aussi :


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_Définition : Archives définitives

Les documents dont les délais de prescription ou durée d’utilité administrative (DUA) sont échus sont des archives définitives. Elles sont par conséquent conservées de manière définitive en vertu de leur valeur historique et patrimoniale.

Dans le cycle de vie des archives, elles ont subi les tris et n’ont pas vocation à être détruites et éliminées. Bien au contraire, elles doivent être conservées de manière sûre et confidentielle pour :

  • Les besoins de la gestion et de la justification des droits des personnes physiques ou morales
  • La documentation historique de la recherche

Les archives définitives ou historiques doivent être conservées sans limitation de durée.

Les archives définitives permettent de sauvegarder le patrimoine

Bien gérer les archives, c’est avant tout organiser de manière efficace et systématique l’ensemble des documents justificatifs de l’activité d’une entreprise. Leur conservation permet à la fois une meilleure utilisation mais aussi une meilleure préservation du patrimoine de l’entreprise. Les archives définitives constituent la mémoire de l’activité économique et sociale de l’entreprise. Elles sont définitivement gardées car :

  • Elles constituent la mémoire des faits qui ont marqués l’entreprise
  • En tant que preuves du passé ou connaissances utiles pour l’entreprise, elles doivent être protégées et disponibles en cas de litige ou de recherche pour l’élaboration de stratégies économiques d’avenir

Spécificités des archives définitives

Les archives définitives sont spécifiques dès lors qu’elles sont conservées sans limitation de durée et en dehors du contexte de leur utilisation directe première. Ce qui les différencie des archives courantes et des archives intermédiaires. Une fois triées et classées, elles ne sont plus susceptibles d’élimination. Elles peuvent donc servir à des besoins de recherches ou de preuves juridiques pour les juristes ou chercheurs, ceci bien longtemps après leur création et leur classement. Parfois même les archives juridiques et les archives historiques tendent à ce confondre, tant les documents produits à des fins de comptabilité peuvent servir les historiens à davantage comprendre sur le long terme l’activité de l’entreprise et prévoir son avenir économique.

Comment classer les archives définitives ?

Le traitement de fonds d’archives définitives nécessite l’application de différentes étapes qui sont :

  • L’évaluation
  • La collecte
  • Le tri
  • Le classement et cotation
  • La description

Sans oublier les différents plans de classement possibles qui sont :

  • Alphabétique
  • Thématique
  • Chronologique
  • Combiné

Le but étant d’archiver, mais aussi de rendre identifiables et accessibles les documents archivés définitivement.

Pour cela, il existe des instruments de recherche au niveau du dépôt, des fonds ou de la pièce, permettant ainsi un accès par :

  • Noms propres et la norme ISAAR (CPF)
  • Sujet
  • Thème
  • Activité

Le traitement des archives définitives est nécessaire dès lors que les documents ne sont plus d’usage courant, mais doivent être conservé sur le long terme tout en restant accessible. Cette disponibilité est rendue possible grâce à la mise en place d’instruments de recherche pertinents et fiables.

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises font appel à des sociétés d’archivage pour gérer et externaliser leurs archives. Ces types de prestations présentent plusieurs avantages. Les archives les plus importantes sont ainsi protégées des risques de dégradation ou de destruction. Tout le patrimoine de l’entreprise est ainsi préservé. Avec l’externalisation de leurs archives, les entreprises n’ont plus à se soucier des procédés de conservation à employer et font du même coup une économie de place et un gain d’argent. Enfin l’entreprise conserve à tout moment un accès permanent à ses archives.


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